Squair conseille Romans Viande dans le cadre de sa cession à la barre

Squair a accompagné la société Romans Viande dans le cadre de la procédure de redressement judiciaire dont elle a fait l’objet, jusqu’à sa reprise à la barre du Tribunal de commerce de Romans-sur-Isère par la société EFC Viande.

Située à Peyrins dans la Drôme, Romans Viande est une entreprise familiale transmise de génération en génération. Spécialisée dans la transformation de viandes de boucherie (usine de découpe), elle emploie 26 salariés et a réalisé un chiffre d’affaires de 15,3 millions d’euros en 2023. Sa clientèle est composée de grandes et moyennes surfaces, boucheries, grossistes et restaurateurs.

Placée en redressement judiciaire par jugement du 11 décembre 2024, la société a initialement envisagé, avec son conseil, l’ensemble des alternatives juridiques envisageables pour assurer la continuité de l’exploitation, dont un plan de redressement. Après une analyse approfondie des éléments comptables, juridiques, sociaux et humains, une décision collégiale a été prise, en concertation avec le dirigeant, en faveur d’un plan de cession, dans l’intérêt de l’entreprise, de ses salariés, de ses créanciers et plus largement de l’écosystème local.

Notre associée Lutèce Bigand est intervenue à chaque étape de la procédure comme conseil de la société Romans Viande, en lien étroit avec le dirigeant et son expert-comptable. Elle a assuré la coordination des aspects juridiques, financiers et humains du dossier, en pilotant les réflexions stratégiques, les échanges avec les différentes parties prenantes, la structuration des données financières (notamment au travers d’independent business reviews), ainsi que la gestion de nombreuses réunions opérationnelles.

Le projet retenu est celui présenté par la société EFC Viande, entreprise familiale spécialisée dans le commerce de viandes, qui prévoit notamment le développement des ventes dans le quart sud-est de la France et le maintien de la majorité des emplois sur le site. Ce plan de cession, validé par jugement du 15 avril 2025, permet la reprise de 23 salariés (88% d’emplois préservés) et offre de réelles perspectives de pérennité à l’activité.